14. janv., 2018

Répression et racisme

L'affaire des deux policiers roués de coups lors de la saint sylvestre fait encore beaucoup parler. certains parlent même de racisme anti-blanc. Moi personnellement j'y vois plutôt une révolte contre nos institutions quelle quelles soient.

Maintenant je suis d'accord que le racisme anti-blanc existe mais le racisme anti-personne de couleur existe aussi et historiquement c'est celui-ci qui vient en premier et dont découle par réaction le racisme anti-blanc. On parle de ces deux policiers mais combien de jeunes innocents ont fait l'objet de bavures horribles par la police et c'est ça qui engendre après une réaction haineuse contre les blancs et les institutions.

Si on veut éliminer tout ça il va falloir taper sur les deux côtés de la même pièce, le fascisme et l'extrémisme. Et il va falloir créer une nouvelle société, une société où tout être humain trouve sa place et peut espérer. Et je dis ça aussi pour les personnes radicalisés.

C'est pas en rétablissant la peine de mort ou en tapant sur tout le monde qu'on va arriver à changer cette haine partager par les deux côtés. ce n'est pas non plus avec plus de policier ou plus de répression.

Si vous regarder le monde tel qu'il est aujourd'hui vous avez en gros deux modèles. Vous avez le modèle scandinave où la criminalité est l'une des plus basse au monde et qui ont des prisons qui ressemble plus à Disneyland qu'à nos prisons en France et vous avez de l'autre côté le modèle américain hyper répressif, beaucoup plus qu'en France, et où la violence est inouïe et se retrouve à tous les niveaux de la société, aussi bien en politique étrangère qu'en politique intérieure sociale et économique.

Donc l'histoire nous montre bien que ce n'est pas complètement la punition qui fait tout. Il faut punir, même sévèrement mais c'est plus pour qu'il y est une prise de conscience, une remise en cause plus que pour guérir la société du crime. Il faut qu'il y ait plus de prévention, d'accompagnement, de suivi.

La répression ne fait qu'aggraver la situation si la société ne montre pas  qu'elle donne à tous ses jeunes des possibilités, de l'espoir.