ET SI COGITO
QUOD NON SUM
23. mai, 2018
On dit souvent des dictatures dites "communistes" justement qu'elles sont communistes et donc inspirées directement de la pensée de Karl Marx. Mais Karl Marx, vu sa lutte conre la censure quand il travaillait en tant que journaliste, aurait été horrifié de voir ces dictatures et doit sans cesse se retourner dans sa tombe quand on dit de ces dictateurs qu'il étaient ou qu'ils sont marxistes.
N'importe qui qui connaît la vie de Marx et sa pensée ne peut attribuer à celui-ci l'origine de ces dictatures immondes. Le communisme pour lui c'était autre chose.
Tous les pays qui ont fait cette révolution vers ce genre de dictature au départ était des pays qui n'avaient pas fait leur révolution industrielle. C'était des pays de paysans qui avait une culture de la dictature et de l'autoritarisme. Or Marx lui situe la révolution communiste dans des pays qui ont déjà fait la première révolution qui soit, celle des lumières et de l'industrie. Ces dictatures dites communistes ont sauté une énorme étape indispensable à l'avènement du communisme et de la fin de l'histoire. Quand on parle de la dictature du prolétariat, pour Marx le Capitalisme est une dictature de la bourgeoisie et nous nous trouvons sous la dictature de la bourgeoisie. Cela ne veut pas dire que nous ne jouissons pas de certaines libertés. Chaque révolution apporte un progrès comme l'était censé la révolution prolétarienne.
En tout cas, la pensée Marxiste n'a rien à voir avec ces dictatures que tout le monde, parce que ça les arrange bien, veut communistes.
Non, là où Marx a peut être fait une erreur de prédiction c'est que la révolution dans une société des lumières industrialisée n'est pas évidente. Dans des sociétés comme les notres on a beaucoup de libertés dont celle de choisir celui ou celle qui nous dirige tandis que pendant la révolution française la situation était tellement urgente qu'il n'y avait qu'un seul moyen d'avancer c'était de faire sauter le vérou de la casserole. On a beaucoup de moyen aujourdh'ui pour faire éclater notre colère autre que la révolution.