Le non-existentialisme                                               


L' Homme évolue par vexations successives. Vous n' êtes rien, tu n'es rien et je suis rien. D'ailleurs, vous devriez vous en foutre, tu devrais t'en foutre et alors, moi, qu'est-ce que je m'en fous! C'est la réponse à l'absurde.


Le problème n'est pas, finalement, de savoir si tout ça existe mais de savoir si JE VEUX que tout ça existe.

Ce que Dieu perçoit est. Ce que nous voulons est ce que nous percevons. Ce que nous percevons est ce qui existe. Nous sommes Dieu. Le but de l'existence est de s'en apercevoir et d'embrasser notre divinité. Divin nous le sommes, divin nous le deviendrons et divin nous finirons.

La divinité est absence de passions négatives


Je n'existe pas car je ne le veux pas et je ne suis que le pantin de mon destin. Et mon destin est de devenir ce que je suis, c'est-à-dire Dieu. C'est le remède à l'angoisse existentielle de la liberté.


C'est en devenant rien que je deviens quelque chose, c'est-à-dire Dieu. Ulysse était personne, moi je suis rien.


"Cogito ergo sum" ?

 Et si cogito quod non sum ?                                                                                                       22 janvier 2023