ET SI COGITO
QUOD NON SUM
26. janv., 2020
Je me rends compte, de plus en plus, que les gens ne sont carrément pas aussi distrait que moi. Moi, par exemple, quand je parle à quelqu'un, je vais être distrait par tout un tas de trucs alors que je vois que les gens sont imperturbables par rapport à ce qui me dérange.
Je crois que pour avancer dans ma maladie il faut que je me concentre absoluement sur ce qui me concerne ici et maintenant de façon concrète et directe.
Ne pas partir sur ce qui se passe en dehors mais de ce qui se passe réellement pour moi.
C'est ce que nous apprend la méditation de pleine conscience, finalement. D'en revenir à une pleine conscience de la réalité à travers les différents sens. En revenir aux sensations primitives et pas partir dans de l'irréel. Rentrer notre esprit en nous.
C'est un peu comme si notre esprit était en dehors de notre corps et qu'il fallait qu'il rentre retrouver la base des choses.
Il faut que nos esprits reviennent à la base. Notre esprit s'est trop égaré sur des choses qui n'ont strictement aucun intérêt et qui surtout ne nous concerne pas!
La respiration et les sensations!