ET SI COGITO
QUOD NON SUM
19. déc., 2019
J'ai 39 ans et ça fait longtemps que je pense à ma vie et ma maladie et j'en suis arrivé à la conclusion que j'ai besoin d'un cadre. Il me faut un encadrement à ma vie pour arriver à encadrer mes symptômes de haut et bas délirants. Ce cadre aurait pour but de confiner à la réalité au lieu de basculer dans trop de rêve ou le cauchemar. Ya que la réalité qui compte, le rêve aussi peut-être négatif comme le cauchemar lorsqu'il va trop loin Trop de rêve tue le rêve. Attention, il faut être positif mais il ne faut jamais perdre pied avec la réalité.
Chez moi en tout cas le cadre serait de retrouver ce que j'ai perdu avec la maladie. De retrouver de vrais amis, une vraie copine, un vrai boulot. Tout ça pourrait juguler mon angoisse en m'encadrant, éviter que je délire.
Je crois que nos délires sont un mécanisme de défense contre nos vies que nous trouvons trop pourries, contre ce qui nous manque profondément.