ET SI COGITO
QUOD NON SUM
20. nov., 2019
J'avais dit que, lors d'une nouvelle crise, je détaillerais jour par jour ce qui se passait dans ma tête et dans mon corps. Or je viens d'avoir une nouvelle crise tout le début du mois de novembre et je n'ai pas pu le faire tout simplement parce que quand je suis dans l'oeil du cyclone il m'est impossible de faire grand chose. Je reste sur le canapé à écouter de la musique, à boire du café et à réflechir sur mon cas.
Là, sur le coup, je suis en sortie de crise....je pense....mais la sortie est pas évidente. Comme si j'avais été traumatisé par mes délires et hallucinations. Ma crise dure en général deux à trois semaines mais les contoures sont flous. J'y rentre petit à petit et j'en sors petit à petit.
Je crois que mes crises viennent surtout du changement des saisons. En automne et au printemps. Mais d'autres choses peuvent s'y rajouter je pense.
Et puis mes symptômes sont toujours les mêmes. Des délires de persécution avec ou non hallucinations. Sentiments qu'il y a des caméras chez moi, que la télé me parle, que les gens peuvent lire dans mes pensées.
Je me dis, parfois, que c'est parce que j'ai une vie pas terrible que j'ai ce genre de symptômes et qu'il faudrait que je trouve un travail, des amis, une copine. Mais malheureusement on ne claque pas des doigts même si c'est vraiment ça qu'il me faudrait.
Ça fait plusieurs fois déjà que ma crise commence par des délires sur le thème d'une fille qui serait amoureuse de moi et chercherait un moyen détourné de me le dire. Finalement, mon délire commence dans le rêve et fini dans le cauchemar. Cette fois-ci, en plus, le tout début de la crise commence par une prise de conscience que jusqu'à présent je vivais un cauchemar éveillé et qu'il fallait maintenant que je vive un rêve éveillé et donc j'ai commencé à rêver puis j'ai arrêté de dormir puis j'ai commencé à délirer avec cette soit disant fille qui m'aimait.
Je crois qu'au final il vaut mieux en rester à la réalité. Le concret, le terre à terre. Ni cauchemar, ni rêve éveillés!
C'est mon côté bipolaire associé à la schizophrénie qui fait ça.
Je crois aussi que, pour arriver à sortir de la crise, il faut bourriner sur tout ce qu'on a appris en thérapies, en méditation, au yoga, au cours des discussions avec les psys etc.... Il faut combattre les délires et hallucinations les uns après les autres et ne pas en laisser passer un seul. Mettre des mots sur des maux. Aussi essayer d'être moins vigilant et de prendre les choses les unes après les autres avec douceur et tranquillité. Se recentrer sur soi, il faut que votre esprit rentre en vous.
Après, bourriner sur la méditation et les intentions qui vont avec. Associer celà à des huiles essentielles de camomille ou de lavande(aprés le choix des huiles, chacun se le voit) que vous respirez sur un mouchoir. Arrêter les excitants et boire de la tisane. Les fleurs de bach sont très bonnes pour calmer le cerveau (se renseigner).
J'ai peut-être oublié certaines choses mais le but est vraiment de calmer le cerveau.