ET SI COGITO
QUOD NON SUM
16. juin, 2017
Je suis tombé malade de ma schizo-affectivité quand j'avais 18 ans en 1998. J'ai vraiment galéré pendant longtemps. Entrant et sortant de clinique et hôpitaux psychiatriques, changeant de traitement plusieurs fois jusqu'à trouver le bon. Pendant longtemps je ne savais pas exactement ce que j'avais. les psychiatres ne veulent pas toujours le dire ou en parler. Mais, au fur et à mesure, de mon parcours j'ai réussit à savoir ce que j'avais et donc j'ai pu faire des recherches à la fois sur la maladie mais aussi sur le traitement.
ça ne m'a pas empêché d'avancer dans la vie mais ce n'est que bien plus tard en 2013 à l'âge de 33 ans que j'ai vraiment eu le déclic et que j'ai commencé à aller mieux.
Et c'est grâce au bouddhisme, à la psychologie positive, à la philosophie et à la psychothérapie que j'ai réussi à me stabiliser.
Le boudhisme offre une philosophie sinon une religion salvatrice de don de soi et d'altruisme important pour sortir de son égoïsme et nombrilisme. Bien sûr que avant de penser aux autres il faut penser et consolider son moi mais le fait de s'en éloigner de plus en plus pour aller vers les autres est essentiel pour vivre en harmonie avec les autres et ce qu'on pourrait appeler le grand tout. Toutes les pratiques qui proviennent de cette culture comme la méditation de pleine conscience, le yoga, la marche afghane par exemple aide aussi à gérer le quotidien et à diminuer le stress ou l'angoisse.
La psychologie positive vous apprend à travailler votre bonheur. Savoir reconnaître dans votre vie ce qui est positif et savoir l'apprécier à sa juste valeur pour éviter de sombrer dans la dépression.
La philosophie aussi peut vous aider à prendre du recul sur vous-même et votre vie. Vous donner des idées à moudre plutôt que de broyer du noir.
Enfin la psychothérapie est très importante. Il existe des thérapies spécifiques à chaque maladie psychiatriques il suffit de se renseigner.
Normalement avec tout cet arsenal, avec le temps, l'expérience et peut-être un déclic vous devriez arriver à maîtriser votre maladie.
Peut-être même que vous allez pouvoir baisser votre traitement. Je ne dis pas totalement le supprimer parce que moi-même à ce stade je ne sais pas si c'est possible.
Mon psychiatre me dit que ces maladies sont comme le diabète: on demande de suivre un régime alimentaire mais on ne peut pas enlever totalement l'insuline. Ben ici il paraît que c'est pareil. Il paraît que le traitement est essentiel.
Enfin...rien ne vous empêche d'essayer de le réduire très lentement, petit à petit, pour voir jusqu'où vous pouvez aller. Avec le contrôle du médecin bien sûr! 😉