ET SI COGITO
QUOD NON SUM
L'étau, mon cou me serrant
Je m'enfonce dans les sables mouvants
Incontrôlable, une colère qui me pousse
Mon esprit gicle à la vue de tous
C'est le destin, je l'espère du moins
Qui essaye de me guérir par ces moyens
Beaucoup de gens sont bêtes
Mais à ce point, c'est Dieu qui guide le poète
La muse s'amuse avec lui
Attise par moment sa fury
Lui fait comprendre qu'il avait tort
Dans la négativité, jouer avec la mort
Il doit bien y avoir un sens suprême
À ses épreuves surhumaines
Une vexation de plus pour l'homme
Plus d'ego. Rien, je me nomme
Je ne veux plus exister
Pour être dans l'éternité
Ce Dieu qui en moi se développe
Vaincrera ce douloureux cyclope
Pénélope un jour me viendra
Et me consolera dans un réconfortant drap
L'errance affective en moi s'éteindra
Et mes monstres maléfiques, on racontera
31 Mai 2023